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Air citoyen favorise l’implication durable des habitants et des professionnels dans l’amélioration des nuisances de leur environnement quotidien, nuisances dues à la pollution de l’air et plus largement à toutes nuisances captées par les sens telles le bruit, les odeurs, les déchets.
Nous respirons 15 000 litres d’air par jour, c’est dire combien les enjeux sur notre santé sont importants et nous concernent tous. Pourtant, les citoyens sont les oubliés du processus de gestion des risques liés à la pollution de l'air. Ils sont essentiellement perçus comme les bénéficiaires des politiques publiques. Des efforts leur sont demandés, comme prendre les transports en commun plutôt que notre voiture, mais on ne leur demande presque jamais de s’exprimer sur leurs vécus du quotidien. L’identification des risques est déléguée aux experts de la qualité de l’air d’un côté, à ceux de la santé de l’autre. Or, grâce à leurs perceptions visuelles, sonores, auditives, les habitants sont des capteurs vivants, ils peuvent devenir de véritables sentinelles à condition qu'on leur en donne le pouvoir.
“Avancées technologiques et actions politiques doivent impérativement être conçues dès l’amont avec l’usager en considérant ses pratiques et les collectifs dans lesquels il évolue.”
Le pari d’Air citoyen : redonner aux citoyens une place d’actant en leur donnant un rôle moteur dans le cycle de la gestion des risques dues aux pollutions. L’association s’inscrit ainsi dans les recommandations de l’ADEME dont les études soulignent que si les changements de comportement et de mode de vie sont essentiels à cette transition, les conditions de sa réussite ne dépendent pas que du seul progrès technique et de dispositifs de politiques publiques : “Avancées technologiques et actions politiques doivent impérativement être conçues dès l’amont avec l’usager en considérant ses pratiques et les collectifs dans lesquels il évolue.”
Aider les habitants et usagers à faire entendre leur ressentis du quotidien, leurs besoins et leurs idées auprès des pouvoirs publics.
Participer à l’amélioration de l’efficacité des actions qui impliquent des citoyens dans la qualité de l’environnement :
Mener des actions sur le terrain, à l’échelle locale, avec des communautés d'usagers (habitants d'un quartier, commerçants, cyclistes, parents d'élèves...) et favoriser les rencontres entre des citoyens d'horizons sociaux-économiques et culturels variés.
Sensibiliser décideurs publics et experts aux enjeux de la pollution telle qu’elle est vécue par les usagers.
Nouer des collaborations avec les acteurs de la société civile, des entreprises, de la recherche et des institutions pour appréhender plus largement la complexité culturelle et socio-économique du territoire investi.
Faire émerger et partager des vécus et des savoirs relatifs à la pollution de l'environnement immédiat des habitants pour créer des récits collectifs dans des formats originaux réutilisables par d'autres : web story, cartographie, podcasts...
Ouvrir les données collectées à tous (open data) et documenter les retours d’expérience pour favoriser leur réutilisation par d'autres acteurs aux missions complémentaires dans le principe de l’économie circulaire.
S'inspirer des méthodes scientifiques de la recherche-action issues des sciences sociales afin d'identifier les méthodes et protocoles d'actions efficients pour atteindre notre principal objectif : intégrer les citoyens à chaque étape de la gestion des risques liés à la pollution, de l'identification aux solutions et à l'évaluation.
Accompagnement à la mesure individuelle de mesures de la pollution de l'air à l'aide de capteurs citoyens open source.
Balades collectives de mesures de l’air et du bruit et collectes des perceptions visuelles et sonores.
Ateliers de formation à l'utilisation des capteurs de mesures de la pollution de l'air.
Ateliers de médiation aux données collectées par les participants et aux données publiques.
Rencontres entre experts, politiques et habitants pour échanger sur les freins et motivation à la mobilisation citoyenne sur les questions environnementales et sur les méthodes les plus efficaces pour la favoriser.
Les habitants et commerçants de Belsunce racontent leurs ressentis quotidiens face à ce qu'ils perçoivent comme polluants, nocifs ou désagréables. Ensemble, ils enquêtent sur la pollution sonore et de l'air du quartier.
Ouvrir les données collectées à tous (open data) et documenter les retours d’expérience pour favoriser leur réutilisation par d'autres acteurs aux missions complémentaires dans le principe de l’économie circulaire.
Ouvrir les données collectées à tous (open data) et documenter les retours d’expérience pour favoriser leur réutilisation par d'autres acteurs aux missions complémentaires dans le principe de l’économie circulaire.
